• Wanted: Jack L'Eventreur •

• Introduction •

Once Upon A Time ... The Doll's Death

Aux environs de minuit. Rosalie allait voir son nouveau compagnon, l’homme de sa vie. Elle était en route vers l’appartement de son bien-aimé. C’était une nuit sombre, encore plus noire que les autres jours car la lune était cachée derrière d’épais nuages qui ne laissaient aucune once de lumière se diffuser. D’épais nuages gris qui se démarquaient de l’étrange ciel dépourvu d’étoiles. Il avait fait beau toute la journée, ce n’était pas surprenant qu’une tempête se préparait. De plus l’air était lourd, presque oppressant, rien de plus insupportable pour notre belle et raffinée Rosalie. Vêtue d’une belle robe en velours noir, parfaitement maquillée, ses cheveux blonds détachés, ce soir cette belle jeune fille avait de quoi plaire à n’importe quel homme. Elle affichait un grand sourire, le sourire le plus heureux du monde, elle avait enfin trouvé l’homme de ses rêves et elle allait passer pour la première fois la nuit chez lui. Minuit sonna. Douze coups qui résonnèrent dans la tête de Rosalie, douze coups qui tintèrent d’un air grave et puissant, mais elle n’y prêta pas bien attention, trop occupée à imaginer sa soirée auprès de son amant. En voulant se dépêcher, elle prit une petite ruelle sombre, qui était certes un raccourci pour son chemin mais très peu conseillée. Mais une seconde fois, Rosalie s’en fichait du moment qu’elle retrouvait vite celui qu’elle aimait. Soudain un couvercle de poubelle en métal tomba à terre. Un bruit sonna. Ce bruit résonna dans le crâne de la jeune fille, comme celui de l’horloge, mais cette fois, c’était un son aigu, puis un roulement qui se dirigeai vers son pied. Une fois que le couvercle rencontra sa chaussure, il tomba à terre en un bruit presque assourdissant. Ensuite, un silence de mort s’imposa dans la petite ruelle. Un silence, qui cette fois-ci, attira l’attention de Rosalie, c’était trop calme pour un jeudi soir. Pour se rassurer, elle commença à chantonner une petite berceuse qui était tout aussi mélodieuse que sa voix.

Un homme sortit de la pénombre et se dirigea vers la jeune fille blonde. Il esquissa un sourire vicieux et il demanda:

Rosalie était devenue nerveuse, elle n’aimait pas rencontrée des hommes si tard la nuit, qui sait ce qui peut leur passer par la tête. Elle pressa le pas en gardant son sac à main près d’elle. Un voleur ? Un violeur ? Un tueur ? Elle ne préféra même pas y penser. Elle pensait s’être débarrassée de l’homme, mais ce dernier lui prit le poignet. Elle se débattit en vain. Alors qu’elle sentait une main sur sa hanche, elle essaya d’examiner le visage de son agresseur. La pauvre Rosalie ne vit rien, il faisait bien trop sombre en cette nuit noire pour y voir quelque chose. Lorsqu’elle voulu crier, l’homme lui mit une main sur sa bouche, de sorte à ce que personne ne les remarques. Elle n’avait plus aucun espoir de se libérer de ce pervers. Il était trop musclé pour qu’elle puisse faire quelque chose. L’homme sortit quelque chose de son manteau et il caressa le visage de sa proie avec son objet. Le contact d’un métal froid fit frissonner Rosalie et elle sentit la lame descendre peu à peu sur sa peau. Sa robe de velours noir commença à se déchirer sous l’étrange lame qui appartenait à son agresseur. La robe tomba à ses pieds. Pensant qu’elle aller de faire violer, elle se mit par terre et se recroquevilla sur elle-même. Ce fut une erreur de sa part, car à peine allongée au sol son agresseur lui créa une entaille au niveau de sa nuque.

Alors elle abandonna. Elle resta comme inconsciente devant l’homme. Celui-ci ce mit à quatre pattes au dessus d’elle et il brandit sa lame, qui ressemblait à une épée. Rosalie sentit le métal froid lui transpercer le ventre, lui perçant l’estomac mais en évitant méticuleusement les intestins. Elle sentit soudain une tout autre sensation glacée en elle, serait-ce la Mort qui venait la prendre ? De sa grande faux venait-elle prendre sa tête pour l’emmener avec elle ? L’atmosphère devint insupportable et Rosalie se mit à suffoquer. L’homme la bloqua de son avant-bras.

L’homme commençait enlever ses tripes de son corps, et il les rangea avec grand soin dans une boîte. Qu’allait-il en faire ? Les manger, les vendre ? Elle n'osait même pas imaginer. Elle essaya une seconde fois de regarder le visage de son tueur. D’abord elle ne vit qu’un visage sombre, qu’elle ne pouvait pas voir à cause de la nuit, mais peu à peu les épais nuages qui cachaient la lune se dispersèrent laissant les rayons du satellite naturel éclairer la ruelle. Alors se dessina les traits d’un beau et jeune homme, des traits qu’elle connaissait si bien, mais qu'elle ne put identifier à qui ils appartenaient. Elle se laissa emporter par le froid glacial, le repos éternel. Finalement, elle mourut les yeux grands ouverts, comme surprise d’avoir découvert quelque chose qu’elle n’aurait pas dû apprendre. Elle mourut d’une mort atroce: son agresseur l’avait dépouillée de ses tripes et endommageait les organes à proximité. Mais d’un autre côté, elle était heureuse d'avoir pu mourir amoureuse. Même pendant ses dernières minutes, jamais elle n’avait cessé de penser à son bien-aimé, qui n’était d’autre que …

Jack l'Eventreur

• Chapitre I •

Was She So Curious ? ...

Midi. Il faisait chaud et le soleil était au rendez-vous. Les nuages de la veille s’étaient dissipés peu à peu, ainsi les rayons de soleil nous atteignaient. Il faisait presque lourd, il n’y avait pas de vent, même pas une minuscule brise rafraîchissante. Les rues étaient désormais remplies et animées par les commerçants. Chacun faisait ses courses, passait devant la petite ruelle sans même tourner la tête. Toute fois on ne pouvait ignorer l’odeur répugnante du sang qui se dégageait du fin fond du chemin infréquenté. Avait-ils peur de voir quelque chose d’effrayant ? Quelque chose qui chamboulerait leur quotidien trop tranquille ? Non, personne n’avait les tripes pour aller voir se qui se cachait derrière les poubelles. Même les chiens errants refusaient d’aller déguster la viande fraîche de la jeune femme, ou d’aller lécher son sang qui dégoulinait dans le caniveau. Cette ruelle aux allures sombres semblait être occupée par la Mort elle-même. Il y avait de quoi donner la chair de poule au plus grand des curieux et des courageux. Toute fois, une petite gamine aux cheveux violets s’y arrêta. Elle regarda dans la pénombre avec de grands yeux intéressés. Les passants murmurèrent dans son dos qu’elle devait être folle et irresponsable. Elle n’y prêta pas la moindre attention. Elle marcha doucement jusqu’aux poubelles puis elle se mit sur la pointe des pieds pour observer la totalité du cadavre. C’est alors qu’elle découvrit notre belle et chère Rosalie dans toute sa splendeur laissée pour morte …

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